Abracadabra.✍️
Abraxas. Ce nom que l’on prononce comme une incantation porte en lui une énigme. Je le décrit comme une divinité obscure et solaire, au corps d’homme, à la tête de coq, et aux jambes de serpent. Oui le tout ne fait qu' 1, pour moi c'est le chiffre/nombre le puis puissant car il unit le haut et le bas, l’instinct et l’esprit, l’ombre et la lumière.🕳 Le tout
Pour moi, Abraxas tend un bras vers le bien et l’autre vers le mal. Il n’appartient ni à Dieu ni au Diable : il est ce point d’équilibre insaisissable où nos contradictions se rencontrent. L'équation de la création encrée dans l'encodage cosmique. Mon être ressent son verbe comme une puissance qui brise les illusions morales, une force qui oblige l’âme à embrasser ses paradoxes.
La raisonnance d'Abraxas dans l'éther n’est pas parfait🙃 il est imparfaitement parfait. Il est l’écho de nos contradictions, la logique du chaos et de l’émotion, la liberté brute du libre arbitre. Sa voix intérieure nous pousse à affronter nos propres ombres, à reconnaître que c’est dans la tension entre le bien et le mal que se révèle le réel.
Il est le coq qui annonce l’aube comme le crépuscule. Gardien du temps, il se tient sur la frontière entre commencement et fin. Ses jambes-serpents rappellent que toute ascension est enracinée dans la terre, dans la matière, dans les pulsions que nous r efusons parfois de voir.
Dans les traditions magiques, son nom était utilisé comme une formule de pouvoir : *Abrasax*, gravé sur des pierres gnostiques, porté comme amulette contre le mal. On disait que sa valeur numérique (365) représentait les jours de l’année, l’unité du cycle complet, l’univers tout entier. Abraxas, c’est donc aussi le temps lui-même, l’ordre caché sous le désordre apparent.
Pour moi, ça me parait plus qu’un symbole :,il est une clé.
Son histoire me rappelle que l’humain n’a pas à choisir un camp mais à marcher entre les deux, à comprendre que la lumière et l’ombre ne sont pas des ennemis mais les deux mains d’un seul corps.
En le decouvrant je reconnais ma vérité , l’esprit ne devient pas réel en fuyant ses paradoxes, mais en les embrassant. C’est là que je touche au spirituel le plus authentique .
Angelina Agathe. ✍️