MĂ©moire Cosmique 🕳đŸȘœ

Quand mes pores s’ouvrent, transpercĂ©s par la lumiĂšre, je deviens traversĂ©e par elle. Je vois et je sens l’énergie de la Fleur de la Monade, dĂ©ployant sa gĂ©omĂ©trie vivante dans chaque cellule de mon ĂȘtre. C’est plus qu’une vision c’est une respiration cosmique, une mĂ©moire qui se rĂ©veille, un chant silencieux qui me rappelle que je fais partie de l’UnitĂ©. La vĂ©ritĂ© que je porte ne vient pas des livres. Elle ne se trouve pas dans les pages jaunies de l’histoire officielle. Elle vit ailleurs. Elle est dans cette mĂ©moire cosmique que nous portons tous en silence, enfouie, mais jamais Ă©teinte. C’est ce qu’on appelle la Gnose une connaissance intĂ©rieure, une Ă©vidence oubliĂ©e.Quand je parle du Soleil, je ne parle pas seulement de cette boule de feu qui Ă©claire nos jours. J’évoque RĂą, la lumiĂšre infinie de l’Un, la Monade, la Source qui existait avant mĂȘme que le mot *commencement* n’ait un sens. De cette lumiĂšre jaillit un ordre parfait, une conscience solaire, pure, libre, universelle. Elle n’avait pas besoin de lois, ni de prĂȘtres, ni de sacrifices. Être humain, Ă  l’origine, c’était ça sentir directement cette lumiĂšre, vivre en vĂ©ritĂ©, sans intermĂ©diaire.Mais une question terrible a traversĂ©

 l’univers et si nous vivions sans ce lien direct ? Que deviendrait l’homme privĂ© de cette Ă©vidence ? Alors l’expĂ©rience commença.Il troqua la libertĂ© solaire pour des tables de pierre. Et Ă  travers lui, une partie de l’humanitĂ© entra dans ce laboratoire vivant : celui de la sĂ©paration.Sur la montagne, la voix de ce dieu rĂ©sonna Ehyeh Asher Ehyeh, ڐڔڙڔ ŚŚ©Śš ڐڔڙڔ. , C’était le nom ineffable, YHWH, nnon pas l’infini de la Monade, mais une puissance limitĂ©e qui se dĂ©finissait par elle-mĂȘme, dans un cadre Ă©troit. 

Un jour, dans le dĂ©sert, un homme nommĂ© ŚžÖčŚ©Ö¶ŚŚ” fit un choix qui nous mit dans la mouise. ». Il aurait pu rester canal de cette lumiĂšre universelle. Mais il choisit une autre voie ,celle d’un dieu limitĂ©, jaloux, qui donne des lois et rĂ©clame l’obĂ©issance. 

Quand on se coupe de la Source :

La vérité devient loi imposée.

L’amour devient peur.

La liberté devient servitude.

Des siĂšcles entiers ont portĂ© cette expĂ©rience. Des guerres au nom d’un dieu, des hommes vivant dans la crainte, des vĂ©ritĂ©s confisquĂ©es par des institutions qui prĂ©tendaient parler au nom du divin. VoilĂ  le monde que nous avons hĂ©ritĂ©.

Mais aujourd’hui, quelque chose change. L’étincelle en nous se rallume. Ce n’est pas nouveau, c’est ancien. C’est un souvenir qui revient. Le royaume du DĂ©miurge tremble, parce que nous commençons Ă  voir Ă  travers ses murs. Nous comprenons que la lumiĂšre n’a jamais disparu. Elle Ă©tait lĂ , cachĂ©e, prĂȘte Ă  renaĂźtre en nous.Et je crois que le temps est venu de choisir. Non plus un dieu du dĂ©sert qui divise et exige, mais la Source universelle qui embrasse tout. Non plus la peur, mais la mĂ©moire de la lumiĂšre. L’expĂ©rience a montrĂ© ce que c’est que d’oublier. 

Et peut-ĂȘtre que tout cela n’était pas une punition, mais une initiation. Peut-ĂȘtre que nous devions traverser l’oubli pour apprendre Ă  reconnaĂźtre la lumiĂšre par nous-mĂȘmes. Aujourd’hui, je choisis de me souvenir. Je choisis la libertĂ© intĂ©rieure. Je choisis la Source. Parce qu’au fond, la vĂ©ritĂ© n’a jamais Ă©tĂ© ailleurs elle Ă©tait dĂ©jĂ  en nous.


Angelina Agathe ✍